Au Revoir Simone…

Interview Magazine : Have there been times in your life when you wished you had a camera?
William Eggleston : Yes, but I don’t dwell on them because they pass in an instant.

Trad approximative : “je ne m’attarde pas sur les moments où je n’ai pas d’appareil parce qu’ils passent en instant”.
J’ai tout de suite trouvé ça assez malin de la part d’Eggleston d’autant plus que c’est vrai dans la grande majorité des cas.
Cependant, avant-hier soir j’ai vu Au Revoir Simone dans l’ancien cinema de King’s Cross, Scala et pendant à peu près 1h et demi je me suis retrouvé en total désaccord avec Monsieur Eggleston.
Ça été assez troublant au départ, puis j’ai commencé à m’y faire, à oublier cette phrase…
Ces trois New Yorkaises me se sont en fait sont apparues comme une sorte de représentation très noble de la femme. La féminité dans toute sa grandeur, sa beauté, sa fraîcheur.
En bref le concert ressemblait à un espèce de mélange de ça visuellement: http://www.ryanmcginley.com/photographs
de ça plus spirituellement: http://www.youtube.com/watch?v=3jwmrEHKHtY
et de ça si j’avais eu mon appareil autour du coup: http://www.paulgrahamarchive.com/endofanage.html

Donc malgré les claviers qui manquent de se casser la gueule et les discours de pétasses entre les morceaux “We wouldn’t be there tonight… if you didn’t come…” je vous encourage tous à les voir dès la première occasion.
http://www.myspace.com/aurevoirsimone




Plutôt que de répéter à l’enfant que le feu brûle, consentons à le laisser se brûler :
l’expérience instruit plus sûrement que le conseil.
A. Gide

Lionel







Photographs of one day with Lionel Bretel, the caretaker of the school of arts of Rennes and interview about his 32 years working in the school.
This is part of the ABCbook of the School (L & b,c,e,m) which has been made during a 4 day workshop with Sara de Bondt and Patrick Lacey.